Migration professionnelle
Le Ministère du Travail assure et rassure
De quoi faire dissiper les inquiétudes des uns. Mais aussi, éviter que les autres tombent dans les filets de ces soi-disant sociétés de placement versées dans le marché noir du secteur. Tout porte à croire, après la rencontre d’aujourd’hui entre la Ministre du Travail Gisèle RANAMPY et les émissaires du Ministère canadien chargé de la migration professionnelle basées à Paris (France), que travailler à l’étranger est tout à fait possible pour les intéressés. Et pour preuve. Madagascar figure parmi les pays ciblés par les autorités canadiennes ou plus exactement québécoises pour répondre à leurs actuelles offres d’emploi lancées internationalement.
On croit savoir désormais, référence faite cette rencontre toujours, que le Québec peut accueillir bien des travailleurs malagasy à condition d’avoir réussi les entrevues organisées localement à cet effet par les futurs employeurs basés à l’extérieur. Ni limite d’âge, ni qualifications spécifiques exigées pour les intéressés. Seuls la volonté, l’honnêteté et surtout le sérieux dans l’exercice du métier comptent. En tout cas, les offres québécoises sont nombreuses, variées et alléchantes en même temps. Du domaine de l’hôtellerie, en passant par celui de la communication, pour toucher celui de la santé publique, etc.
Quant à la Ministre Gisèle RANAMPY, elle a surtout mis l’accent sur la nécessité d’assainir, formaliser le secteur en mettant hors circuit les pays à risque ; ceux du Golfe en premier lieu. Tout dossier de travail à l’étranger, rappelle-t-elle, doit passer par trois niveaux de contrôle au moins. Celui fait par le Ministère des Affaires Etrangères d’abord, celui effectué au niveau de la Police ensuite, et enfin celui diligenté par le Ministère de tutelle. Le tout, pour que les séjours des prochains travailleurs malagasy à l’étranger soient loin des turbulences et finissent sans incident ni encombre…







